Le secteur de l’énergie, en particulier les entreprises électriques, constitue une cible stratégique pour les cybercriminels.
Voici quelques incidents marquants :
En Suisse, un rapport de l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) révèle lors d’une enquête que les fournisseurs d’électricité obtiennent en moyenne seulement 1 sur 4 en cybersécurité (échelle 0–4), loin de l’objectif de 2,6.
En France, la multinationale Schneider Electric, leader dans la gestion et l’automatisation de l’énergie, a subi en 2024 deux cyberattaques. Lors de la plus récente, un pirate surnommé Grep du gang HellCat a exfiltré 40 Go de données, dont environ 75 000 adresses e‑mail et des identités complètes d’employés et clients, réclamant une rançon de 125 000 $ en Monero .
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Par ailleurs, le groupe Dragonfly 2.0, repéré par Symantec, a orchestré près de deux vagues d’attaques à partir de 2015, visant les infrastructures suisses via des e‑mails infectés, des malwares et l’infiltration de sites web fréquentés par le personnel énergétique.
Symantec met en garde qu’ils pourraient, s’ils le décidaient, « saboter ou prendre le contrôle » des systèmes industriels .
En juin 2024, la Suisse a participé à l’exercice « Cyber Europe 2024 », simulant des cyberattaques à grande échelle sur les infrastructures énergétiques nationales.
Schneider Electric a subi deux cyberattaques en 2024, dont la plus récente début novembre, avec plus de 40 Go de données volées et une demande de rançon de 125 000 dollars en Monero
Les pirates Hellcat ont affirmé avoir volé plus de 40 Go de données, incluant environ 75 000 adresses e‑mail et données d’employés.
Le gang Hellcat (aussi appelé Grep) a revendiqué l’attaque, accompagnée d’une demande initiale loufoque : 125 000 $ en baguettes, avant de demander du Monero.
Phishing ciblé, infection de sites fréquentés par les employés, et malwares spécialisés dans les systèmes industriels.
Une attaque pourrait provoquer des coupures d’électricité, la paralysie des opérations industrielles, voire des blackouts régionaux.